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Kaboom : Anticonformiste, dépravé, le tableau d’une jeunesse cachée !

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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Quelques réalisateurs se sont spécialisés dans les tableaux ultra réalistes de la jeunesse américaine. L’un des précurseurs en ce domaine n’a été autre que Larry Clark avec son film “Kids“. Mais le metteur en scène ne s’est jamais vraiment remis de son succès. Comme un producteur de musique qui essaie de récréer inlassablement sa plus grosse réussite qu’il a laissé s’échapper dans la nature. Greg Araki est un autre spécialiste de ce genre . Avec son film “Kaboom“, il brise le rêve de la High School américaine. La Highschool aux États Unis est le lieu de tous les fantasmes pour les européens et les américains eux mêmes. Au lieu de dépeindre la jeunesse dorée de Berverly Hills et ses petits problèmes de cannabis et d’amour, le réalisateur a décidé de dépeindre l’âge des extrêmes et cette nouvelle mentalité un peu nihiliste. Combien d’adolescents en France se sont rendus au lycée rêvant de rencontre Kelly et Hanna Montana. Au final ils ont trouvé Miley Cyrus twerkant dans les toilettes contre un robinet plein de blanche.

D’autres œuvres avaient emboîté le pas à Greg Araki comme “Les Lois de l’attraction” de Bret Easton Helis, et peut être même “Scream“. Car oui aussi modeste qu’il puisse paraître pour un lecteur de Télérama, le film de Wes Craven extermine les clichés de la parfaite jeunesse de High School en recherche intensive de popularité. D’ailleurs avec son tueur looser qui se casse la gueule toutes les deux secondes, le film revient aussi sur la superpuissance du tueur dans les films d’horreur qui nous vient pour sa part d’un certain “Brandon” de “Halloween“.

Le pitch est impossible à décrire. Le film poursuit l’enquête d’investigation intense d’un jeune blanc bisexuel ultra fortuné avec sa collègue lesbienne dans son bahut de jeunes privilégiés. Mais comme tout film qui se respecte il finit dans un “Brol” fabuleux que personne n’a encore compris. Un superbe délire et surtout un portrait glaçant d’une jeunesse un peu trop idéalisée.

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