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Netflix : “La révolution”, un massacre bien jacobin !

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ZEZ
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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Dès les premières minutes de la nouvelle série évènement de Netflix France, on est comme bouche bée. La sacro sainte révolution française qui a vu tomber la noblesse à coup de têtes coupés, et de terreur, mêlée à une sombre intrigue pot pourri à moitié fantastique.. Non Netflix France ne mérite pas ça. Dans les premières secondes de cette fade reconstitution non historique, une gamine décapite un noble. Et là stupeur et tremblement, c’est bien du sang bleu qui coule dans ses veines. Les sang bleus ne sont donc pas humains, ce sont des monstres terrassés par une maladie qui les rend cannibales. A croire que la série a été écrite au lendemain de la révolution française par un fanatique de Robespierre qui tente un film de propagande façon guerre froide.

Au premier épisode, on est abasourdi par les clichés terribles que transportent la série. Alors les villageois sont pauvres, les nobles vivent loin de la misère épouvantés à l’idée de perdre leur pouvoir, et les rebelles sont vraiment rebelles et ils se font chasser …. Puis au commencement du second épisode, on a envie de passer à la série suivante devant la figure du héros. Le héros, un certain Guillotin, est médecin affamé de Justice et de Justice Sociale, et son frère mort revient à la vie façon Terminator. La scène est presque burlesque, Guillotin frère nous tape un remix de Jackie Chan, et de Bruce Lee. C’est aussi ridicule que Jon Snow qui sort entier après avoir rencontre un bon million de marcheurs blancs par le biais d’un sauvetage en Dragon concorde de Dayneris Targaryen. Cette scène a mis fin à l’hégémonie de GOT sur la bien pensance et sa transformation en série banale de con.

En réalité, même le jeu des acteurs après quelques rares exceptions comme cet oncle “de Montargis” qui prend le pouvoir dans la noblesse, est caricatural. Cette série pose une question essentielle : sommes nous capables de sortir de la caricature dans la série en France. L’Italie a Gomorra, Berlin a Dark, l’Espagne a la Casa Del Papel, pour notre part nos bonnes séries sont “subversives“, nos séries mainstream sont trop mauvaises et trop clichées. Même le Versailles de Canal + s’en sortait beaucoup mieux. Conclusion, en politique comme dans la série, en France, on attend le messie. Jesus peut être ?

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