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[INTERVIEW] Zarca : Les confessions de l’auteur de “Paname Underground” !

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ZEZ
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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Zarca ! Stockholm 6 h du matin, deux heures de sommeil, la voix qui me parle au téléphone s’étouffe sous l’effet des effluves de whisky de la veille. J’ai une journée chargée, la tête en bouillie, et plus je me rafraichis, plus mes problèmes remontent à la surface. Mon rédacteur en chef, Mr Ory, m’annonce une bonne nouvelle,  il a décroché une Interview de Zarca.

Le mec a fait ses débuts avec « Le Boss de Boulogne », c’est l’histoire d’un macro hyper violent qui a fait fortune dans le bois de boubou connu pour ses transsexuels et ses travestis. La littérature le nargue à ses débuts, puis lui offre le Prix de Flore pour son bouquin « Paname Underground ». Lorsqu’il reçoit son prix, l’écrivain annonce : « J’ai fisté la littérature française ». Ouais bon, c’est comme si on refilait la Victoire de la Musique de la chanson de l’année à Booba et Kaaris pour « Kalash ». C’était antinomique mais Zarca l’a fait.

Finalement, le mec fait partie de la Trash génération en France sur le modèle de pas mal d’écrivains américains. Il abreuve le lecteur d’histoires sordides et exotiques en totale rupture avec une littérature française élitiste qui écrit des bouquins pour 40 personnes qui vivent au centre de Paris. 

Je ne vais pas très bien, je me pose avec un café noir sur mon ordinateur, et j’envoie toutes les questions qui me passent par la tête. C’est pas tous les jours qu’on a Zarca en Interview. Quatre jours après on a les réponses !

1 – C’est quoi ton modèle dans l’écriture ?

Zarca a adopté un style d’écriture oral.

2 – Après ton prix pour « Paname Underground » t’as déclaré « J’ai fisté la littérature française », que penses tu de cette littérature française aujourd’hui ? Est-ce qu’elle est morte dans le film ?

Zarca parle de l’élitisme de la littérature française quelques fois

3 – Est-ce qu’aujourd’hui on est confronté en France à une « liberté d’expression sélective » ?
C’est peut être un épiphénomène sur les réseaux ?

4 – D’où tu sors toutes ces histoires quelques fois un peu glauques ? Cette quasi obsession pour le sulfureux, le transgressif ??

5 – Ton parcours ? Tes études ?

6 – Ton prochain bouquin il parle de quoi ?

7 – Qu’est ce que tu lis en ce moment ? Est-ce qu’il y a une ou deux séries qui t’ont tapé à l’œil dernièrement ?
8 – La révolution 68 était transgressive, tu penses que la nouvelle gauche qui façonne son discours autour d’interdits est devenu “facho” ?

9 – Avec ton fort attrait pour le tragique et le sulfureux – voir le glauque, dans cette volonté de « shock value », par ailleurs très empreint de l’univers Underground Parisien, tu nous fais un peu penser à un Gaspar Noé de la littérature ; est-ce pour toi une influence ou un quelconque modèle ?

Propos recueillis par Big Bob Carter & Zez XXI

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