Home STAY IN CLIP Dinos et Werenoi : une alliance explosive

Dinos et Werenoi : une alliance explosive

0

Il y a quelques mois, Dinos dévoilait Kintsugi, un projet ambitieux aux multiples collaborations : Zed, Jolagreen23, La Mano 1.9 (l’homme le plus featuré de France), Josman, Tiakola, Hamza, Rimon, Oso, Hélène Ségara, Sofiane Pamart, ainsi que Lino et Zamdane. Véritable carrefour d’influences, cet album fusionne la nouvelle vague drill avec des figures historiques du rap français, dont le vétéran du 13 Block et la légende Lino.

Dinos surprend également en partageant un titre avec Hélène Ségara, artiste iconique des années 2000. Le choix du titre Kintsugi, comme l’a expliqué l’artiste du 93 sur Instagram, s’inspire d’un art japonais ancestral qui consiste à réparer la céramique brisée avec de l’or, du platine et de l’argent. Mais Dinos est-il brisé ? Absolument pas.

“Ne me compare plus jamais au Dinos d’Imany”, prévient-il. Après avoir conquis la critique avec Imany, il explose avec Stamina, son album le plus marquant. Lors d’une interview chez Clique TV, face à la question “Comment te sens-tu après avoir réussi ?”, il répond sans détour : “J’étais prêt.” Après ce succès, il enchaîne avec un Hiver à Paris et plusieurs mini-EP, peaufinant son art avant de dévoiler Kintsugi, un projet qui semble incarner une philosophie de vie qu’il porte depuis longtemps.

Aujourd’hui, Dinos dévoile le premier extrait de la réédition de Kintsugi, marqué par une collaboration forte avec Werenoi.

Dinos et Werenoi : une alliance explosive

Werenoi, de son côté, enchaîne les succès. Après Carré, il revient avec Pyramide, s’imposant rapidement comme une des nouvelles références du rap français. Il fait le tour des JT et marque les esprits. Sur l’instrumentale de Performante, on retrouve un nom familier : Noxious. Ce beatmaker bordelais, aux côtés de Kore, Belleck, Dany Synthé, Flem et quelques producteurs de la galaxie QLF, fait partie des rares architectes sonores reconnus en France, où le travail de studio reste souvent dans l’ombre.

L’instrumentale est épurée, portée par une mélodie envoûtante. Les deux artistes y explorent l’auto-tune, une approche inhabituelle pour Dinos, plus souvent salué pour sa plume affûtée et sa technique. Le duo façonne une atmosphère singulière, où la réussite et l’ascension sociale s’imposent comme thématiques centrales.

Dans leurs paroles, ils livrent un véritable exercice d’égotrip, assumant pleinement leur statut d’artistes arrivés au sommet. Un morceau taillé pour briller.

Extrait des lyrics :

Dinos :

“J’ai tracé ma route, j’ai quitté l’bloc (J’ai quitté la tess),
J’ai parlé d’amour avec un toka’ (Avec un M16)
À qui j’dois faire confiance ? Mon bébé, tu sais qu’mon cœur s’enfonce (S’enfonce)
J’ai peur que l’voiturier mette un traqueur dans la 911 (911)”

Werenoi :

“On récolte ce que l’on sème, donc y a du liquide plus que la Seine
Plus t’—, plus t’en fais, plus t’en perds,
J’en fais plus que son père, donc j’pourrais plaire à sa mère.”

Le clip, tourné entre grands quartiers parisiens, appartement plus modeste et rues, illustre avec justesse la dualité du parcours des deux artistes. Un storytelling visuel qui rappelle l’approche de DA Uzi dans son freestyle WeLaRue, où il jouait sur le contraste entre deux univers.

You cannot copy content of this page

Exit mobile version