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Guizmo revient aux fondamentaux avec « T’Challa »

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Guizmo, originaire de Villeneuve-la-Garenne, fait un retour remarqué sur le devant de la scène. Surnommé « le Renard », il signe son come-back avec le titre percutant « T’Challa », après près de deux ans de silence. En 2021, il marquait déjà les esprits avec le projet « Dix ans », affirmant son talent de fin parolier et son flow héritier de l’âge d’or du rap français. Mais loin de se cantonner à un seul registre, l’artiste a toujours cultivé un style caméléon, capable d’évoluer et de surprendre. Avec « T’Challa », il choisit le boom bap, une esthétique classique qui résonne comme une nouvelle étape dans son parcours.

Guizmo revient aux fondamentaux avec « T’Challa »

À la production instrumentale, on retrouve Lil Ben, un compositeur incontournable de la scène urbaine. Il a travaillé avec des poids lourds comme Ninho sur « Tout en Gucci » et « Mauvaise Djo » (extrait de M.I.L.S). Il a aussi contribué au classique « Pochon Bleu » de Naps, ainsi qu’au hit « Me Gusta » de DTF, qui revisite un morceau culte de Manu Chao. Sa touche old school donne à « T’Challa » une texture brute où Guizmo excelle, livrant un récit empreint de réalisme et de douleur.

Dans ses couplets, le rappeur se livre sans fard, évoquant ses difficultés personnelles et les épreuves de son parcours :

« Pour mon père, c’était haram, au début j’faisais pas d’son
J’écrivais du rap, j’savais même pas faire une fraction (starfoullah)
Ça veut pas dire que j’suis un débile, tu joues au con, on déboule »

Ou encore :

« Parce que j’ai d’jà vu les huissiers prendre la télé et puis le bureau
Et après, ils osent me dire : « Mais comment ça s’fait qu’t’es bourré ? »
Les cafards et les souris, gros, j’te jure que ça rend paro »

Le visuel, signé bysonnydesign, illustre parfaitement cette dualité. Entre plans captés dans la rue et images en studio à Skyrock, lors du Planète Rap de Soolking la semaine dernière, Guizmo expose ses deux réalités : l’authenticité de la street et la reconnaissance médiatique. Le réalisateur, déjà derrière le clip de Kerchak et Himra, de « Camp Nu » pour Ninho, ou encore de « La cible » de JRK19, signe une mise en scène minimaliste mais efficace, en phase avec l’intensité du morceau.

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