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Marine le Pen “admire” Vladimir Poutine !

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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Marine Le Pen admire Vladimir Poutine. Oui, oui entre fachos on se comprend. En 2011, la présidente du Rassemblement National a confié au journal « Kommersant » son « admiration » pour Vladimir Poutine, et a regretté sa « diabolisation ». La fille de Jean Marie Le Pen a elle-même entamé une campagne de dédiabolisation de son parti devenu le Rassemblement national. Cette proximité entre les nationalistes français et russes est aussi bien idéologique, historique que factuel. Le quotidien « Libération » a réalisé une petite enquête sur le sujet.

Marine Le Pen admire Vladimir Poutine : l’écueil de l’anticapitalisme populiste !

Dans l’esprit de Marine le Pen comme dans celui de son père Jean Marie Le Pen, Vladimir Poutine représente quelque part la résistance contre la mondialisation, et le maintien et de l’identité européenne et de la civilisation devant la « décadence libérale » venue des USA. Dans l’esprit des nationalistes, Poutine fait « primer » les intérêts de son peuple russe sur tous le reste. Selon Bertrand Badié, Professeur à science-po, qui s’est exprimé à « Libération » : « Comme Trump, Poutine incarne ce national-populisme supranational censé répondre aux “mondialistes”, avec cette idée qu’on défend d’abord son “peuple” et non les autres. Mais au-delà de cette affinité simple, il y a des liens financiers, qui ont mis Marine Le Pen en situation de “débitrice »

Pas sûr que la population russe frappée de plein fouet par les sanctions américaines et européenne sentent l’intérêt d’une guerre en Ukraine signe avant tout d’une volonté de puissance de son leader sur la puissance ukrainienne rebelle.  Oui, Marine Le Pen admire Vladimir Poutine !

Donc Marine Le Pen, Viktor Orban et tous ces pseudo nationalistes défenseurs ardents de la civilisation (devenue soudainement européenne) ont une peur bleue du grand remplacement islamique, théorie délirante d’extrême droite comparable aux théories antisémites tout aussi délirantes du début du XXème siècle, en revanche, l’agression militaire réelle d’un partenaire européen ne les gêne pas au prétexte que ce pays n’appartient ni à l’UE ni à l’OTAN. Pas sûr que la « civilisation européenne » s’arrête aux frontières de l’Ukraine. Ou peut être que l’impérialisme russe renaissant fait finalement partie de cette civilisation européenne.

Marine Le Pen admire Poutine, et elle est financée par la Russie !

Marine Le Pen a sans doute « révolutionné » sa communication… La candidate maladroite, totalement perdue du débat du second tour de la présidentielle qui a « fake newsé » en direct défend ses égarements avec force et pugnacité. La candidate « qui veut gouverner la France comme une mère de famille » (et non pas comme une belle-mère) après Macron (qui voulait diriger la France comme un PDG) assume ses affiliations avec la Russie.

Thierry Mariani parvenu de l’UMP et connu pour ses positions borderline sur tout ce qui concerne de près ou de loin l’immigration s’est exprimé sur la question : « Les premiers jours, nos compatriotes ont eu peur, ils voyaient les chars russes arriver à Paris. Maintenant, ils ont compris que la France n’est pas la cible. Sur le terrain, ce dont ils nous parlent, c’est du pouvoir d’achat. Le risque, c’est que cette guerre ruine l’Ukraine, la Russie et l’Europe avec, au grand bonheur des Américains. Pour le reste, il n’y a pas d’affinité avec Poutine : on sait juste que la géographie ne changera pas ». Le Porte-Parole du RN finit ce tour de force sur cette remarque mémorable : « la Russie n’est plus un Etat totalitaire, ce n’est plus l’URSS ». Marine Le Pen admire Vladimir Poutine.

Libération a laissé entendre dans son article :  « En 2014, pour financer sa campagne aux municipales, le FN contracte un prêt de 9 millions d’euros auprès de la First Czech-Russian Bank (FCRB), assorti d’un second emprunt russe de 2 millions d’euros ». Pour s’en défendre, Louis Alliot assume : « Ces histoires de prêts russes, c’est de la blague, se justifie alors Louis Aliot auprès de Libé. En France, aucune banque ne veut nous prêter, c’est ça qui devrait choquer. Je suis allé à Londres, aux Etats-Unis, et il se trouve que c’est une banque tchéco-russe qui a accepté. On ne doit rien à Poutine. »

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