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Souffrance et Soprano s’accordent sur un Compte Double percutant

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Soprano vient délivrer un 16 marquant sur le nouveau projet de Souffrance intitulé Hiver Automne, un nom à la résonance élégante et décalée, presque comme un défilé de mode à rebours. Le morceau Compte Double s’inscrit dans une pure veine rap. Soprano en profite pour rappeler à un journaliste du Parisien qu’avant d’être chanteur, il est d’abord et avant tout rappeur.

L’artiste marseillais a démarré avec les Psy4 de la Rime, marquant les esprits dès leurs débuts avec Le son des bandits. Depuis, il enchaîne les succès en solo, collectionnant les disques de diamant depuis Cosmopolitanie. Mais derrière l’icône pop se cache toujours un lyriciste engagé. Compte Double en est la preuve éclatante. Déjà dans le projet collectif 13 Organisé, Soprano et les vétérans du rap marseillais avaient brillé sur le titre Sous le soleil. Pavé d’or et de diamant, le chanteur confirme : il est et restera un rappeur.

Souffrance et Soprano s’accordent sur un Compte Double percutant

La production du morceau est signée Tony Toxik, un beatmaker fidèle à l’univers de Souffrance. Ensemble, ils ont déjà livré des titres marquants comme Bruce Wayne, Van Damme ou Authentique. Tony Toxik collabore régulièrement avec des rappeurs aux textes tranchants et aux flows travaillés, à l’image de Swift Guad et Davodka. Il est également à l’origine du titre Sierra Leone pour La Fouine. Sa production sur ce titre se distingue par une sobriété moderne, laissant toute la place aux punchlines aiguisées des deux rappeurs.

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Soprano, quant à lui, glisse une référence directe à Hostile 2006, projet collectif mythique qui a succédé aux Premières Classes. Il y avait signé le morceau Moi j’ai pas, devenu culte malgré sa résonance aujourd’hui presque anachronique. Il ajoute aussi une punchline bien sentie : J’ai la boule à Z comme le coach de Benzé et CR7.

Le visuel du titre a été confié à Léo Htag, fidèle à l’esthétique hip-hop. Le réalisateur, qui a notamment signé le clip Ça parle de pour Demi Portion, capture ici toute l’intensité de ce duo inattendu entre introspection brute et maîtrise technique.

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