À la fin de l’année dernière, ISK a levé le voile sur la seconde partie de son ambitieux projet Hannibal, enrichi de collaborations prestigieuses avec RK, Fresh LaDouille, La Plaie, La Fouine, YL, Lesram, Kaaris, Mola et KLM. Révélé sur la plateforme Daymolition grâce à ses freestyles percutants Vérité, l’artiste s’est rapidement imposé par la qualité de ses textes et l’intensité de son flow. Aujourd’hui, il ne relève plus de la catégorie des rookies : il fait partie des talents les plus prometteurs de la scène actuelle.
Dans la continuité de Hannibal, ISK a également dévoilé L’Art de la guerre, un projet dont le titre fait écho à l’ouvrage stratégique emblématique de Sun Tzu. Lors d’une interview accordée à Raplume, ISK revient sur le sens profond de cette référence : La guerre n’est pas seulement une suite de combats et de violence. Selon lui, les enseignements du général chinois trouvent aussi un écho dans les luttes silencieuses, menées sans affrontement direct.
Au cœur de Hannibal, le rappeur originaire du 77 initie une nouvelle série de freestyles intitulée Impact. Il vient d’en dévoiler le troisième épisode, poursuivant une dynamique incisive et engagée.
ISK est en mode Impact !
La production musicale du titre est signée Neits, beatmaker fidèle qui a déjà collaboré avec ISK sur N’aie pas peur et À long terme, et qui est également à l’origine du freestyle Impact #2. On lui doit aussi des placements chez Hornet La Frappe et Bouss. Cette composition résolument moderne repose sur des arpèges de guitare aériens, percutés par une basse lourde au rythme volontairement saccadé. Fidèle à son style, l’artiste “kick” sans retenue, alignant des phases marquées par une forte intensité verbale.
Très ancré dans le registre du gangsta rap, ISK y décrit avec réalisme le quotidien de la rue :
« Il fait nuit, on arrive dans la pénombre, j’ai ton adresse, tes infos, ton prénom. »
Le clip, mis en images par Kabaw Visu, accompagne parfaitement l’univers sombre et brut du morceau. ISK y évolue entre bitume et nature, dans une atmosphère presque cinématographique. Le réalisateur, fidèle collaborateur, a déjà signé plusieurs de ses visuels iconiques, notamment Chino, Jules Koundé, Brav-M et Vérité 7.