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Sopico va sans doute “le faire” !

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En 2022, Sopico lève le voile sur son projet Nuages / Orages. Fidèle à son ADN artistique, il navigue depuis ses débuts entre les eaux du rock et du rap. Il puise son inspiration autant dans l’énergie brute de Nirvana et de Linkin Park que dans l’héritage des rappeurs de l’âge d’or du rap français. Sur scène, ce membre emblématique de la 75e Session, originaire du 18e arrondissement de Paris, n’hésite pas à dégainer sa guitare, rappelant ainsi les premières prestations de K.Point. Lorsque Youssoupha affirme dans Négritude que “le rap est la nouvelle chanson française”, Sopico apporte sa propre réflexion dans Blick :

“Pour moi, la nouvelle chanson française, ce sont les artistes qui prennent des risques. Quand j’ai commencé à rapper avec ma guitare, jétais le seul à le faire. Je pense qu’il faut se distinguer, oser des choses différentes. On peut rester dans la continuité, mais ce n’est pas ce qui m’intéresse.”

Fidèle à son approche singulière, Sopico s’apprête à livrer son nouveau projet Volez-moi. Il en a déjà dévoilé un extrait, J’vais le faire. Exit les solos de guitare ou les accents rock : ce morceau révèle une fois encore la plume affûtée d’un artiste hors normes.

Sopico va sans doute “le faire” !

La production musicale de ce titre est signée Sopico et Yawata. Le beatmaker, complice de longue date, avait déjà travaillé avec lui sur Grand Cercle et a également œuvré pour DA Uzi avec le morceau Dans le tour issu de l’album Mexico. Sur J’vais le faire, la composition est traversée par un sample angoissant, soutenu par une rythmique épurée. Sopico, poète discret, y déploie une vision existentialiste, loin de l’égo démesuré et du bling-bling ambiant — une rareté précieuse aujourd’hui.

“J’allais rire, avant j’connaissais pas, avant, c’était vieux
Allez, file
Leur maléfice accroît les larmes, ça, c’est dit
Esquive les gens qui sont sur le chemin croisé d’ma rétine”

Son discours, à la fois sombre et sincère, résonne aujourd’hui avec un réalisme brut. Côté visuel, Béton Film signe un clip audacieux : une errance urbaine où Sopico arpente les entrailles d’un Paris authentique, sublimé par des effets spéciaux subtils. Béton Film s’était déjà illustré sur le clip Enfer de Joysad, confirmant son amour pour les concepts visuels forts.

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