Le 22 novembre dernier, La Fouine a présenté son ambitieux projet “Capitale du crime radio”, enrichi de featurings prestigieux avec Dinos, RK, Youssoupha, Leto, et Koba LaD. Bien qu’il ait plusieurs fois annoncé sa retraite, notamment depuis la sortie de “Bénédictions”, La Fouine prouve qu’il reste une figure incontournable du rap français, aux côtés de ses contemporains Booba et Rohff. Actifs depuis le début des années 2000, ces artistes peinent à quitter la scène qu’ils ont largement contribué à façonner. Avec “Capitale du crime radio”, La Fouine explore une diversité de sonorités et démontre une capacité impressionnante à s’adapter aux tendances modernes. Parmi les morceaux phares, le rappeur dévoile le visuel captivant de son featuring avec Koba LaD.
La Fouine et Koba LaD dévoilent “U can’t see me” !
La composition instrumentale de ce titre est signée par une équipe de cinq beatmakers : Le Marabout, Kan, Lamborgwhilly, Yna Beats, et Vislar. Le Marabout, reconnu pour ses collaborations avec Ninho sur des morceaux comme “Bad”, ainsi que WeRenoi sur “Chaleur” et “Franklin Saint”, apporte une touche unique à la production. Kan, autre collaborateur de longue date de Ninho et Niska, a notamment contribué à des titres comme “Coco” et “Opiniel”. Soutenue par des notes de piano mélodieuses et un sample récurrent, cette production rappelle les classiques de La Fouine, tout en y intégrant une modernité mélodique.
Le morceau s’inscrit résolument dans le registre de l’égotrip, avec des punchlines incisives où les deux artistes s’affirment avec force :
“T’avanceras p’t-être plus vite quand tes potos vont t’trahir / Y a qu’sa sseuf qui m’applaudit, elle s’frotte au canon du 38 / Moi aussi, gros, j’voulais tellement les dribbler comme un gaucher”
ou encore :
“On veut le pollen, l’argent de Goldman, minimum Arnault, minimum Cohen / Avec le sheitan, ils font des collabs, ils font des co-éd.”
Le clip, réalisé en studio par Rayvamos et Dima75019, bénéficie d’une esthétique soignée. Rayvamos, déjà connu pour avoir signé le visuel de “Un crime” de Glenn Smith, continue d’imposer son style cinématographique.