Wednesday, May 14, 2025

JKSN rend hommage à la Génération Foirée !

Must Read
ZEZ
ZEZ
C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

JKSN s’impose comme l’une des figures montantes de la drill francophone. Révélé avec le titre Christian Dior, il marque rapidement les esprits par son flow tranchant et son esthétique brute. Ce premier succès l’amène à rejoindre l’écurie Def Jam Island, label emblématique du rap hexagonal.

Il enchaîne ensuite avec Seine-Saint-Denis, un morceau-hommage à son département, véritable épicentre du rap français — de NTM aux légendes du 93 Empire piloté par Sofiane, jusqu’à la nouvelle génération de rookies. JKSN s’y promène en narrateur lucide, entre fierté locale et héritage musical.

Interrogé par Konbini, ce porte-voix de la drill nouvelle génération surprend en confiant écouter régulièrement Angèle. Une confession qui reflète une tendance de fond : les rappeurs d’aujourd’hui revendiquent des influences variées, bien au-delà du rap pur.

Comme le disait Youssoupha dans son morceau éponyme, le rap est devenu la nouvelle chanson française. Une évolution marquée par l’essor de la chanson urbaine, fusion intelligente entre storytelling à la française et rythmiques venues des blocs. Pourtant, ce n’est pas le terrain de jeu privilégié de JKSN. Né dans la drill, forgé sur le ter-ter de Seine-Saint-Denis, il reste fidèle à une ligne dure : celle de la rue, du vécu, de la vérité. Il le prouve avec le premier épisode de Génération Foirée, un manifeste rugueux et sincère dédié à une jeunesse débrouillarde, mais désabusée.

JKSN rend hommage à la Génération Foirée !

La production du morceau est signée Nardey, beatmaker de talent à qui l’on doit déjà le banger Chop de Fresh, révélé dans l’émission Nouvelle École. On lui doit aussi Molly de Gazo et 44 de Niska. Sa prod, à la fois sombre et cadencée, permet à JKSN de déployer une narration décalée de la thug life, entre humour, distance, et authenticité. Le morceau est brut, mais porté par une vibe positive.


« Tu vi-cer mal, j’aime pas, tu l’matrix bien, j’aime bien,
de base moi je voulais pas d’en bas, je voulais voir la vie de Ba Demba,
mais bon je vis bien mais je sais que je viens d’en bas,
donc la vie d’artiste, j’aime bien. »

Le visuel, signé Djo_Réa, accompagne parfaitement l’univers de JKSN. On y retrouve le rappeur sur la route, entouré de ses proches, fidèle à son esthétique de proximité. Le réalisateur avait déjà capté l’essence de son univers dans le clip précédent Seine-Saint-Denis.

- Advertisement -spot_img
57,000FansLike
2,916FollowersFollow
701FollowersFollow
1,080SubscribersSubscribe
Latest News

Leto revient à ses classiques avec Mozart Capitaine Jackson, épisode 4 !

Leto signe un retour aux sources, renouant avec ce qui a forgé son identité : le rap brut, sans...
- Advertisement -spot_img

More Articles Like This

You cannot copy content of this page