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JKSN livre un deuxième épisode intense et sans filtre de sa “Génération Foirée”

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JKSN, rappeur à la croisée des cultures congolaises et françaises, s’impose comme une voix montante de Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis. Originaire du 93, l’artiste récemment signé chez Def Jam Island dévoile une nouvelle série de freestyles percutante : “Génération Foirée”. Le premier épisode a déjà franchi la barre des 700 000 vues, confirmant l’intérêt du public pour un projet à la fois brut et réfléchi.

Un an plus tôt, JKSN secouait déjà les plateformes avec “Seine-Saint-Denis”, un morceau viscéral et engagé dont le clip frôle aujourd’hui les 16 millions de vues sur YouTube. Une performance remarquable qui installait définitivement son nom parmi les figures à suivre de la nouvelle scène francilienne.

Désormais, c’est avec le second épisode de “Génération Foirée” qu’il revient sur le devant de la scène, poursuivant sa peinture de la vie de rue : ses rêves, ses pièges, ses lueurs et ses “foirades”.

JKSN livre un deuxième épisode intense et sans filtre de sa “Génération Foirée”

La production, sombre et dépouillée, est signée 2K et Goncho. Le premier, beatmaker également originaire de Livry-Gargan, a déjà marqué les esprits avec “13 novembre” de SCH, “Cigarette” de Kaaris (en collaboration avec un rappeur marseillais), ainsi que plusieurs titres pour Werenoi. Ici, il livre une ambiance épurée, qui laisse toute la place aux punchlines crues et aux egotrips ancrés dans le bitume.

JKSN ne cache ni ses failles, ni ses origines. Fidèle à sa sincérité, il évoque sans détours l’enracinement, l’argent, les choix de vie et les désillusions :

“Tu montres des kitchas en 4K dans les clips / mais en vrai t’es à sec / coffre mon gars faut investir / dans terres à Kinshasa”.

“Je voulais suivre le bon chemin, mais j’ai pris ma tiop / j’ai passé la une mais j’ai calé”.

Le clip, signé Djo_réa — déjà à l’origine des visuels de “Génération Foirée 1” et “Seine-Saint-Denis” — s’ouvre sur un effet visuel “One Color Red”, où seul le rouge s’illumine dans un décor noir et blanc. Une esthétique forte qui bascule ensuite vers des tons froids et désaturés, à l’image de la réalité brute dépeinte à l’écran. Entre la violence du quotidien, les rêves écrasés et les illusions perdues, JKSN livre ici une chronique crue, lucide et viscérale de la jeunesse urbaine contemporaine.

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