Home STAY IN CLIP Dosseh impose sa plume avec “Pardon et Merci” !

Dosseh impose sa plume avec “Pardon et Merci” !

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Le dernier projet de Yuri remonte à 2022. Avant de sortir “Trop Tôt pour Mourir”, le rappeur a diffusé un court-métrage immersif, illustrant son inexorable chute suivie de son ascension. On ignore si LO$$A prépare un nouveau projet, mais on retrouve une certaine narration dans “Pardon et Merci”, un morceau que Dosseh livre d’une seule traite, ponctué de punchlines à la fois corrosives et impertinentes.

Petit frère de Pit Baccardi, Dosseh s’impose comme un parolier tout aussi talentueux, bien que naviguant dans un univers artistique différent. Avec “Pardon et Merci”, il signe un rap explosif et ciselé, sublimé par un visuel flirtant avec l’univers du court-métrage. Le rappeur d’Orléans ouvre peut-être un nouveau chapitre de sa carrière.

Dosseh impose sa plume avec “Pardon et Merci” !

Une production glaçante et immersive

L’instrumentale du titre est signée par un quatuor de beatmakers : Evi, Ridzak Beats, Prodfather et Speedcross. Evi a notamment collaboré avec DA Uzi sur “Boys Band” et avec Sadek sur “Y’en a”. Il a également travaillé sur la saison 2 de “Validé”, en produisant “Rider Toute la Night” pour Laeti. Ridzak Beats et Speedcross ont quant à eux travaillé aux côtés de Myth Syzer.

Enfin, Prodfather, qui n’est autre que Dosseh lui-même – comme il l’a rappelé lors d’une interview chez Driver en 2022 – est son premier beatmaker. La production, glaciale et épurée, repose sur quelques notes de piano et un rythme sourd, créant une ambiance pesante.

Des punchlines affûtées et introspectives

Sur un unique couplet magistralement écrit, Dosseh enchaîne les punchlines percutantes et les jeux de mots aiguisés :

“J’voulais juste montrer au monde de quel bois j’me chauffe, de quel cuir j’me chausse
Avant de DM une fouffe, j’imagine c’que ça donnerait en screen.”

Il laisse également transparaître ses émotions et se confie :

“À chaque fois qu’j’suis en couple et qu’ma racli me demande si j’l’aime, j’sais qu’faire le mec évasif, [allez vas-y]
L’amour c’est la vie, j’sais qu’j’ai tort d’m’en cacher
J’suis qu’un che-lâ parmi d’autres qu’a peur de s’engager.”

Un visuel cinématographique et symbolique

Le clip, réalisé par 10Creation, met en scène Dosseh dans une réception, seul au milieu d’un parterre d’invités. Il rappe, imperturbable, avant de s’éclipser discrètement. Une mise en image sobre et percutante qui renforce l’introspection du morceau.

La boîte de production 10Creation, déjà à l’origine de clips pour GLK et Gradur (“Pure”), ainsi que pour Djadja & Dinaz (“Alpha”), signe ici un visuel à la fois esthétique et symbolique.

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