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Dans « Finalement », Bekar et SDM s’illustrent avec brio

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Issu du vibrant Nord de la France, plus spécifiquement des rues animées de Lille, Bekar s’est révélé au grand public lors de l’édition du Main Square il y a quatre ans. Devant une foule de 5 000 âmes, l’artiste a livré une performance mémorable, un moment qu’il décrit avec nostalgie dans une interview poignante pour “Lille La Nuit” : « Ma première incursion dans l’univers des festivals fut un spectacle inoubliable. Face à une mer de spectateurs, l’appréhension initiale a vite cédé la place à une euphorie pure, dès les premières notes jouées, submergé par l’accueil chaleureux d’un public extraordinairement réceptif. »

Le voile est levé sur la suite tant attendue de « Plus Fort », par Bekar lui-même.

Le succès de la première partie de « Plus Fort », écoulée à près de 5 000 copies dès les premières semaines, témoigne de la profonde résonance de ses mélodies teintées de mélancolie et de ses textes ciselés, auprès de son audience. Récemment, le prodige lillois est revenu en force, élargissant son horizon musical avec des collaborations notables, notamment avec SDM et Lesram.

Dans une récente révélation, le clip de son travail conjoint avec SDM a été dévoilé, signant une collaboration exceptionnelle entre deux talents phénoménaux.

Dans « Finalement », Bekar et SDM s’illustrent avec brio.

Orchestrée par Myth Syzer et Wladimir Pariente, la composition du morceau transporte l’auditeur. Myth Syzer, figure emblématique du collectif Bon Gamin, et Wladimir Pariente, doué d’une double casquette de beatmaker et claviériste, ont conjugué leurs talents pour créer une toile sonore où se mêlent mélodie et émotion, offrant ainsi un terrain d’expression idéal pour les artistes.

Alternant entre assurance et introspection, Bekar et SDM livrent des versets marqués par un égotrip à la fois audacieux et nuancé, accompagnés d’une instrumentation qui enrobe subtilement leurs réflexions :

« Y a que moi et mes couilles dans mon armée,
C’est pas la vie qu’on veut, mais c’est la vie qu’on mène. »

La réalisation visuelle, signée Augustin Dupuis & Léo Odekerken, apporte une dimension supplémentaire à cette œuvre. Léo Odekerken, étroit collaborateur de Bekar, s’est illustré par sa contribution déterminante à la création du duo avec Georgio sur le morceau « Basquiat », hommage à l’icône artistique souvent considérée comme précurseur du mouvement Hip Hop dans l’art.

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