Dans un tourbillon de suspense et d’intrigue, Cheval Blanc nous entraîne dans les méandres de son dernier titre, “TÉLÉPHONE PIÉGÉ”, une plongée au cœur d’une enquête palpitante où le rappeur se métamorphose en détective obstiné, pourchassant le bonheur tel un fugitif insaisissable : “Revanchard sur ma vie, si j’trouve le bonheur, je l’séquestre.” Chaque vers, ciselé avec soin, dépeint une quête obsessionnelle, nourrie d’images saisissantes : “Plus aucun mystère pour la filouterie et ses côtés louches, les indices sont liés avec du fil à tricoter rouge.”
Dans ce tableau glacé de “TÉLÉPHONE PIÉGÉ”, chaque détail contribue à une atmosphère digne des plus grands thrillers, tandis que les paroles, empreintes de poésie urbaine, captivent l’auditeur. La production musicale, majestueuse et envoûtante, accompagne ce récit avec une grâce théâtrale, utilisant des samples de violons évoquant les bandes originales des films d’espionnage à la James Bond. La batterie, subtile et discrète, tisse un rythme hypnotique, enveloppant l’auditeur dans un univers presque dépourvu de percussion, une signature artistique où Cheval Blanc excelle déjà.
Salué pour ses talents de compositeur, ayant séduit des figures de proue telles que Jazzy Bazz, Edge, Esso Luxueux et Robdbloc, Cheval Blanc révèle désormais sa maîtrise en tant que rappeur technique. Après avoir exploré divers horizons musicaux au cours des années précédentes, l’artiste, originaire de Blois et âgé de 29 ans, s’inscrit désormais dans le paysage musical avec un style singulier, puisant son inspiration dans les grands classiques du cinéma noir.
Sa collaboration avec le collectif Goldstein Records à Paris a marqué un tournant décisif dans sa trajectoire artistique, offrant une plateforme pour exprimer sa vision créative. Engagé dans tous les aspects de son art, de la composition des morceaux à la réalisation de clips, Cheval Blanc se profile comme un artiste complet et polyvalent, prêt à séduire son public avec son univers riche en émotions et en mystères.
