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Le 114 rue Oberkampf devient le lieu culte du bar éphémère. Après le “824 heures” et “Le Pardon”, c’est un tout nouveau bar éphémère qui vient d’ouvrir ses portes. Il s’appelle “3615” sans doute une référence à l’ancêtre de l’internet, le minitel, une invention bien gauloise. Le bar est ancré dans la culture des années 90′ aussi bien dans sa déco que dans le choix des playlists musicales.
C’était un samedi soir… “An” finissait le boulot à 22 H dans l’Ouest de Paris. On avait encore une soirée “Dub Step” de prévu, C. me proposait d’aller à Vincennes pour une soirée, et E.avait prévu nous voir avec son mec.
En sortant de chez moi dans le 14, j’ai chopé un flash de Rhum, et j’ai fait un mélange avec un jus dans une bouteille d’eau. J’étais perdu entre deux sensations. La première c’était la nostalgie de mes premiers pas… Lorsque je buvais plus d’alcool dans la rue avant d’aller en soirée que dans les clubs à cause de mes manques de moyen. Deuxième impression avec mon mélange dans les mains, j’avais l’impression d’être un figurant dans un clip de Jul. Il me manquait plus que le survêtement et le déhanché. J’aurais du agiter la bouteille de gauche à droite en sautillant comme sur un son à la Jul.
“An“ n’a pas mis beaucoup de temps à sortir. On s’est posé façon clochard sur un banc et on a avalé le mélange avec quelques clopes. Après plusieurs hésitations on a fait une before chez nous, puis on a décidé de passer au 3615 pour la première partie de soirée.
On arrive devant la queue, et là, on est tout bonnement subjugué. Il y avait au moins une demi heure voire trois quart d’heure de queue. Déjà dans la file d’attente, je me rends compte que le people autour moi est assez jeune. Dans la queue, des types qui tiennent pas l’alcool me saoulent un peu. Quand tu bois, essaie d’être bon délire, certains ont l’alcool mauvais d’autres ont l’alcool chiant, ils se sentent obliger de crier au monde qu’ils sont défoncés. Pas la peine gros, garde ton éthanol pour toi.
Devant nous, trois gamines complètement explosées de 18 ans se font vider par le videur que l’on a déjà vu au 824, un chic type par ailleurs à qui j’ai déjà parler, on rentre. Une fois à l’intérieur, bonne surprise. Le club est super bien agencé. Un peu petit, il déborde de gadget lié aux 90′ comme cette borne d’arcade Street Fighter. Il y a une petite piste de danse et la cuisine fait office de fumoir. On y respire mais on y est pas bien.
Au niveau de la programmation musicale, ça oscille entre du Britney et du Blackstreet, de bon délires 90′ et 00′. Une chose est sûre, le 3615 n’est pas le club libertaire qu’a été le 824 et son petit frère “Le Pardon”, mais c’est un lieu idéal pour délirer entre potes sur les titres des 90′.
En revanche, malgré la programmation le lieu accueille une population assez jeune. La moyenne d’âge doit être de 25 ans à peu près. C’est pas plus mal. Si vous avez moins de la vingtaine ce lieu est même idéal. Bien sûr, on retrouve quelques personnes plus âgées mais c’est plus rare.
Après quelques demi heures, on rentre. Le “3615” est totalement délirant. Mais c’est un club plutôt jeune. Avec le “Revival” des 90′, le club a fait énormément d’effort pour se conformer à cet esprit. C’est réussi.
On sort on appelle C. pour la deuxième partie de soirée. Il s’est fait vider de l’appartement.