C’était en 2017, un rookie peu connu du grand public se lançait un pari absurde. Épaulé par le Studio 420 WorkShop , Moha La Squale allait sortir un freestyle chaque dimanche de chaque semaine. Finalement, c’est surtout par son authenticité que le gamin de “La Banane” (quartier voisin de Belleville) sort un peu du carcan rap habituel. Ses lyrics ne sont pas si poétiques pourtant mais “la rue sort de ses chicos” (Pour La Dernière / Freestyle). Au delà de son flow très particulier entre le cris et le Rap, le gamin a un charisme extraordinaire et un background très intéressant. Malgré son jeune âge, Moha a déjà pointé à Fleury Merogis. Le cinéma ne s’y est pas trompé. Avant de rentrer au Cours Florent, il joue dans un court métrage intitulé “La Graine“. Après une vingtaine de freestyle, il signe son album “Bendelero” chez Elektra France.
Autre caractéristique. Le rappeur est un aficionados de la marque Lacoste. Comme les rappeurs des 90′ avec Ärsenik en tête, il prend un malin plaisir à poser avec le symbole du crocodile mythique. Après quelques temps, la marque qui depuis les années 00′, acceptent d’être liée aux quartiers (contrairement à ce qui se passait dans les années 90′), lui a proposé une collaboration spéciale pour son premier concert à l’Olympia. Quelques mois plus tard, voici le résultat de cette collaboration présenté sur le compte Instagram de Lacoste.