La publicité est omniprésente dans l’espace médiatique. Devenu mode de financement par excellence des médias, elle s’affiche autant à la télévision vieillissante, que sur les ondes radios et enfin sur Internet. La publicité sur Internet fondée le plus souvent sur l’utilisation des Cookies de suivi est aussi la plus efficace, car elle offre à chacun un contenu en rapport avec ses récentes recherches.
Le succès des applications anti-pub, et plus largement la diffusion de la philosophie No Logo de Naomie Klein, dans les cercles d’extrême gauche très actifs sur la toile, mais également dans les cercles écologique, prouvent que l’approche directe est quelques fois inefficace. Mieux encore, les consommateurs développent très vite une réticence devant la publicité. La pause publicitaire devant les télévisions sont le haut lieu du “break” en plein milieu d’un programme, et non pas un moment de communion entre un consommateur et un produit.
Il faut savoir que l’essence d’une annonce publicitaire est avant tout d’informer un consommateur sur l’existence d’un produit, et de le séduire. Avant même la révolution 2.0, le recours abusif au format publicitaire a découragé beaucoup de consommateurs. Aujourd’hui avec la révolution numérique, le format est encore plus agressif et encore plus ciblé. Et la lassitude est devenue l’overdose.
Le placement de produit sur les comptes des influenceurs a longtemps constitué un paravent pour ce genre de sentiment de lassitude. Et les influenceurs du monde entier vendent des posts publicitaires à prix d’or sur les réseaux sociaux. La plupart du temps, ces placements de produit sont très mal employés tout d’abord par manque de sérieux de l’influenceur, mais surtout pour une incompatibilité souvent totale au niveau du ciblage, et avec des contenus qui frisent le placement forcé. Dans ce cadre, rien ne différencie une publicité directe d’un placement de produit.
La meilleure annonce publicitaire est celle qui s’insère dans une campagne en ne laissant qu’un mince stigmate indélébile.