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Spike Lee : Président du jury du Festival de Cannes 21′ !

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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Le corona ne laisse pas de place aux doutes. Le festival de Cannes 21′ sera sans doute aussi confiné que 2020‘. Mais le festival a réservé une belle surprise cette année. Le président du Jury de cette cuvée 21′ ne sera autre que Spike Lee. Le réalisateur américain notamment réalisé le biopic de Malcolm X en début de carrière consacrant l’histoire du rebelle afro-américain.

Très engagé dans la lutte pour les droits civiques, combat renaissant sous l’ère Trump, le metteur en scène est aussi à l’origine de l’excellent “BlacKkKlansman“. Le film raconte l’histoire vraie d’un agent afro-américain des services secrets américains qui avait pour mission d’infiltrer le KKK. Entre racisme institutionnel, et période trouble d’une histoire pas tout à fait terminer, le film trouve écho aujourd’hui aux USA et dans le monde au vue des événements de CharlottesVille (diffusé dans le long métrage) et de l’assassinat de George Floyd par la Police américaine.

Le choix de Spike Lee n’est pas tout à fait innocent. Ce n’est pas la première fois que le Festival de Cannes prend position sur un débat de société. Lorsque les armées de W ont investi l’Irak, les festival français consacrait l’œuvre du documentariste Michael Moore avec ” fahrenheit 9/11.. “. Lorsque les armées de Frigide Barjot se déchaînaient dans les rues parisiennes pour contrecarrer les velléités de libération du mariage au couples homosexuels de FrançoisnormalHollande, c’est “La vie d’Adèle” de Abdellatif Kechiche qui remportait la palme d’or.

Spike Lee est sans doute l’un des réalisateurs les plus doués de sa génération. Par le choix de ses sujets, il est aussi un symbole à lui tout seul de la lutte anti trump. Tandis que les cinémas ferment avec les bars et restaurants devant cette fièvre à tout fermer, et que la République semble de plus en plus incapable à contenir ses extrémismes en tous genres, le Festival de Cannes fait le pari du talent et de l’engagement. Comme à l’époque de la Dolce Vita de F. Fellini contre d’autres forces obscurantistes, le Festival de Cannes se dresse sans guerroyer, sans combattre, quelques fois les silences et les films sont plus parlants…

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