C’est le Saint Graal pour la plupart des artistes ! Une signature chez Universal. Comme le savent la plupart des insiders, cela fait bien longtemps que les maisons de disques n’ouvrent plus leurs portes aux jeunes talents, mais qu’elles préfèrent incorporer des “produits” déjà “finis” et gérer les derniers détails de leur direction artistique. Oui, généralement ce sont les majors elles-mêmes qui viennent chercher les artistes.
Bien entendu, dans le milieu, il y a toujours des intermédiaires qui peuvent gérer des contacts en maison de disque, et qui se rémunèrent goulûment. Mais lorsqu’un artiste approche lui-même une maison de disque, le contrat sera toujours moins juteux que si la maison de disque en question vient elle-même chercher l’artiste.
Lors de la rédaction d’un presskit avec un artiste qu’on appellera R., on me parle d’un média capable de “faire des castings” pour Universal. Dans un premier temps, j’obtempère et je signe le dossier de presse. Quelques jours plus tard, R. me recontacte pour me dire que son contact dans ce média lui a demandé la somme de 300 €. Et lorsqu’il a fait le PayPal, son paiement a été rejeté.
Lorsqu’on lui demande à quoi correspondent ces 300 €, R. répond qu’il s’agit de frais de dossier. L’affaire paraît étrange, je demande à R. de m’envoyer toutes les preuves de la conversation.
“Le média en question” approche les artistes de cette manière :
Suite à quelques échanges, le scammeur professionnel apparemment envoie des visuels mettant en lien avec plusieurs médias et avec Universal. Pour un artiste indépendant qui rêve de signer chez Universal, c’est plutôt bien fait !
J’ai finalement posé la question à un membre apparenté de Universal sur WhatsApp. Et sa réponse a été des plus nettes.
Selon les témoignages d’un autre artiste qui a croisé notre route, cette équipe proposait des freestyles sur Générations FM avec des allers-retours en Viano. La technique était comparable :