Tallisker réconcilie Téhéran, Paris et New York et en musique surtout. La jeune parisienne a composé son EP “Azadi” entre la capitale iranienne, le centre d’affaire new yorkais et Paris. Quay Dash vient de réaliser un remix du titre “éponyme“. Le visuel du morceau a été dévoilé. C’est un appel à la paix.
Tallisker réconcilie Téhéran, Paris et New York : tout ce que nous avons de commun !
La réalité dépasse la fiction. Tandis que les chaînes d’information continue diffusent outrageusement la violence des nations et des hommes, Tallisker lance un appel. Et si ces nationalités, ces guerres intestines et ancestrales n’étaient que pures fictions. Car en suivant une bande de skatteurs sans nationalité, et sans attache, en mettant en avant tout ce que nous avons de commun au lieu de nous séparer, Tallisker et Quay Dash transgressent les frontières.
La version originale de “Azadi” est déjà assez world. C’est une belle sonorité persane qui suit la chanteuse masquée (avant le Covid). Quay Dash apporte de la percussion au morceau lui donnant un air “radio edit“. “Azadi”, terme persan antinomique par excellence quand on sait qu’il signifie “liberté” en persan, et que c’est aussi sur la Place Azadi que sont exécutés les ennemis de la République islamique. Mais l’heure n’est pas au jugement. Internet, l’art, la musique et le reste ont développé une culture propre et internationale qui survole les vanités des Etats et des nationalismes. Tallisker réconcilie Téhéran, Paris et New York sur un seul morceau aussi vite que ce skatteur qui grimpe et descend aux quatre coins du monde
“Azadi” : Un voyage initiatique !
L’Europe avait déjà rencontré la scène musicale indépendant iranienne dans le film “Les chats persans” de Gobadi. Tallisker est descendu au pays des mollah iraniens. Malgré les remontrances de l’ambassade française, elle est parti à la rencontre de la musique, avant de repartir à Paris puis New York. L’EP “Azadi” vient parachever le voyage initiatique de cette chanteuse que les frontières n’arrêtent pas. Dans une France sclérosée par toutes les certitudes, elle lève le voile que l’on a sur les yeux sur un monde déjà bien plus uni qu’on ne le pense.
