Sneazzy s’apprête à dévoiler son ambitieux projet “Derrière l’horizon…”, attendu pour le 31 janvier prochain. En 2021, Sneazzy marquait les esprits avec son projet “38°”, enrichi de featurings prestigieux comme Tayc, Franglish, MV et Bianca Costa. En 2024, il déclarait sur X : “Mon meilleur album sort en 2024”. Mais c’est finalement en 2025 que ce projet prometteur verra le jour. Le rappeur, fidèle à son image créative, vient de sortir le single percutant “Côté Passager”.
Le titre “Côté Passager”, extrait de cet album tant attendu, s’accompagne d’un concept inédit : un featuring caché avec Kaaris, ou plutôt une expérience intitulée “clip sans Kaaris”.
Dans le préambule du clip, Sneazzy confie qu’il avait envisagé un visuel spectaculaire pour ce duo avec Kaaris. Cependant, par manque d’organisation, les préparatifs de dernière minute ont mené à un résultat inattendu. Avant même la sortie du morceau, Booba avait alimenté l’effervescence en partageant sur ses réseaux une vidéo où Sneazzy prévenait Kaaris qu’il ne figurerait finalement pas dans le clip. Fidèle à son style, le rappeur du 92, toujours prompt à alimenter les clashs, s’est empressé de lancer quelques piques bien senties à ses deux collègues.
Sneazzy se place véritablement en “côté passager” !
La production du morceau est signée par le duo parisien Twinsmatic, connu pour ses collaborations marquantes avec Booba, notamment sur son album “Trône” et des titres comme “Drapeau noir”, “Terrain”, “Ridin” ou encore “113”. Ils ont également travaillé avec des artistes de renom tels que Damso et Dinos. Fidèles à leur esthétique, ils livrent ici une prod sombre et angoissante, dans la lignée de leurs précédentes créations. Dans le clip, Sneazzy pousse l’hommage encore plus loin en imitant les gimmicks emblématiques de Kaaris.
Kaaris ouvre son couplet avec une poésie brutale et provocante qui lui est propre :
J’demande rien, j’attends rien parce que gratuit, c’est trop cher /
J’préfère perdre c’que j’ai dans les poches (S.E) que d’perdre un proche (S.E) /
Si t’es une grosse tchoin, j’te laisse piloter le Porsche.
Sneazzy, quant à lui, enchaîne avec un texte incisif, truffé de références au clash légendaire entre Booba et Kaaris, censé se régler dans un octogone :
Le rap jeu, c’est un grand asile (Ouais), t’as fini ‘vec le fion en polygone /
Tu nous dis que tu bibi dans l’hazi mais en bas d’ton bât’, c’est un glory hole.
Tout au long du clip, Sneazzy brise le quatrième mur en s’adressant directement aux spectateurs avec des commentaires légers et spontanés, expliquant son concept de “clip sans Kaaris”. À l’heure où de nombreux artistes investissent dans des productions flamboyantes et des budgets faramineux, Sneazzy mise sur une approche minimaliste et originale, mettant l’accent sur l’idée plutôt que sur le décor.
Le visuel, signé Vladimir Baranovsky, confirme cette ambition artistique. Ce réalisateur de talent est notamment connu pour avoir mis en scène le célèbre “Aulos Reloaded” de Vladimir Cauchemar avec 6ix9ine, ainsi que “Feu Régulier” et “Tchernobyl”, deux œuvres marquantes de Sneazzy.
