SDM frappe fort avec ALVALM et “Cartier Santos” !
En 2024, SDM dévoile son projet ambitieux, ALVALM, un album qui rassemble une brochette d’artistes influents, dont Werenoi, Hamza, Josman, Tiakola et Skread.
Parmi les morceaux phares, Cartier Santos s’impose comme un incontournable. Récemment mis en images, ce titre est devenu le single de diamant le plus rapide de 2024.
Après avoir marqué les esprits avec OCHO, certifié disque d’or, SDM signe ici un nouvel exploit.
En seulement une semaine, ALVALM enregistre 29 409 ventes. Deux semaines plus tard, l’album est couronné disque d’or, et après cinq semaines, SDM décroche le disque de platine.
“Cartier Santos”, un morceau à part
Plus qu’un simple hit, Cartier Santos marque une évolution dans la discographie de SDM.
Délaissant son énergie habituelle et ses flows percutants, il adopte ici un style plus posé.
Il ne kicke pas, il ne chante pas totalement non plus, mais accompagne la mélodie avec sobriété et émotion, comme un conteur.
Le morceau traite d’un thème récurrent dans le rap : la femme vénale.
Un sujet déjà abordé par IAM avec Elle donne son corps avant son nom, ou encore Rohff avec Starfuckeuse.
Mais là où d’autres adoptent un ton critique ou arrogant, SDM le raconte avec calme et tristesse, apportant une dimension plus introspective.
SDM, perdu dans “Cartier Santos” !
La production est une autre surprise. Signée par les talentueux Atake et Fabio Aguilar, elle apporte une atmosphère immersive.
Atake, producteur francophone, a déjà collaboré avec Zola, mais surtout avec Quavo et TakeOff sur Integration et Tools.
Fabio Aguilar, quant à lui, est un beatmaker californien ayant travaillé avec Migos et Pop Smoke, notamment sur Light It Up.
Le résultat ? Un morceau à la rythmique particulière, très technique, où SDM se fond dans l’instrumentale avec une aisance naturelle, laissant place aux émotions.
Un texte brut et mélancolique
Dans ce morceau, SDM évoque une relation toxique avec une lucidité frappante :
“Faudra d’la foi et du courage, une relation remplie de rage qui démarre sur des bases pourries (Hein, hein)
Elle m’a quitté, genre triste à mort, alors qu’son cœur criait ‘Hourra’ et que le mien cassé en mille (Hein, hein)
En bas du bâtiment, on t’surnomme ‘La p’tite fe-meu des réseaux’ (Hein, hein)”
Loin des postures égotrip, SDM se livre ici avec une sincérité brute, racontant les illusions perdues, les espoirs brisés et la dure réalité des relations intéressées.
Le clip vient sublimer ce propos avec une mise en scène hautement symbolique.
La femme vénale y est représentée sous les traits d’un serpent, renforçant l’idée de manipulation et de trahison.
Une direction artistique soignée, signée Loïc Foulon, déjà à l’origine du visuel envoûtant de Whisky Bleu pour Elia.
Découvrez le clip officiel ci-dessous :
