Mortalla, rappeur originaire de l’Oise, continue de tracer son sillon avec détermination. En 2024, il frappe fort en dévoilant coup sur coup deux projets puissants : Calibré et Boussole. Ces opus posent les bases d’une identité artistique affirmée, où se mêlent héritages culturels et influences rap. Nourri des sons sénégalais que lui transmettent ses parents, Mortalla puise aussi dans le répertoire des figures majeures du rap français, de Salif à Booba, en passant par Sefyu et Rohff. Ce mélange de références donne naissance à une palette musicale large, riche et surprenante, dans la lignée des grands noms du genre.
Le 20 juin marque une nouvelle étape dans son parcours : l’artiste revient avec un projet inédit intitulé La Méthode Pt.1. Pour en amorcer la sortie, il lève le voile sur un premier extrait : Signal, accompagné d’un visuel immersif. Ce morceau, à la fois intime et apaisé, livre une introspection sincère sur ses doutes, ses douleurs, mais aussi ses victoires.
Mortalla envoie un “signal” fort et personnel
La production de Signal est signée Nina Jey et P2wider, deux producteurs de talent. Nina Jey s’est notamment illustrée aux côtés de Jul sur le titre “J’ai besoin d’air”, tandis que P2wider a laissé sa marque sur le projet Spleen de Djadja & Dinaz, et collaboré avec des poids lourds comme Alonzo et Ninho sur le puissant “Grand ensemble”. Ensemble, ils signent une production sobre et élégante, portée par un sample de piano délicat et une rythmique aérienne.
Sur cette ambiance planante, Mortalla pose un texte brut, sans fard :
« Solitaire je roule un niaks, j’ai de quoi tuer le time / Je suis bousillé de l’intérieur / Je pense avec la tête, la confiance ça vaut plus rien. »
Le clip, réalisé par Bastos, prolonge cette ambiance introspective. Tourné de nuit, il suit Mortalla dans une errance urbaine, métaphore visuelle de son état d’esprit. Le réalisateur n’en est pas à son coup d’essai : on lui doit déjà Nintendo, en collaboration avec SAF, ainsi que le percutant Opération Dragon #1 de Guy2Bezbar.
