DAU, signé sur le prestigieux label Keep an Eye Record sous licence Sony Music, ne cesse de repousser les limites de sa créativité. En 2024, il dévoile son projet ambitieux “Sans état d’âme”, amorçant une véritable révolution artistique. Il y a quelques mois, il a captivé le public avec le titre “AVLV” (“Ainsi va la vie”), une pièce qui reprend les premières notes d’une composition instrumentale signée Tarek Azzouz, un géant de la musique connu pour ses collaborations avec DJ Khaled et de nombreuses icônes américaines. Avec ce morceau, DAU impose un ton différent, un visuel d’une grande finesse et une maîtrise des mots et des mélodies qui devient sa signature.
Cette fois, il revient avec “100 fois”, un extrait de son projet “Amazing”. Ce morceau offre une parodie subtile et habile des relations de couple, dans un style que DAU maîtrise avec une aisance déconcertante.
DAU l’a déjà vu “100 fois” !
La composition instrumentale de “100 fois” est signée par Itam, un beatmaker renommé pour ses collaborations avec des artistes tels que Hugo TSR (“Les vieux de mon âge”), Davodka (“À découvert”) ou encore Nefaste. Itam s’impose comme un acteur incontournable de cette nouvelle génération d’artistes qui réinvente un style de rap emblématique des années 90. Le morceau, orné de percussions de batterie légères et enrichi d’un sample de piano, offre une toile sonore idéale pour que DAU jongle entre chant et rap avec élégance.
Avec sa plume acérée, l’artiste délivre des lignes poétiques marquantes :
“Mon reflet dans le miroir ne veut plus me ressembler”
“Je t’ai pas attendu donc tu me crois dans les bras d’une autre”
Il explore les mécanismes des relations amoureuses, qui finissent par devenir routinières :
“Je suis loin des yeux tout près de ton corps”
Un visuel, une métaphore moderne
Le clip du morceau, réalisé par Exitvoid, s’inspire du long métrage culte “Enter the Void” de Gaspar Noé, auquel le réalisateur fait également référence sur son compte Instagram. Dans cette mise en scène, DAU se transforme en un automate évoluant entre l’aéroport de Genève et une série de rendez-vous galants avec des femmes interchangeables. Cette narration visuelle évoque avec force la marchandisation des relations amoureuses, exacerbée par l’essor des applications de rencontre comme Tinder.
Exitvoid, réalisateur suisse de renom, confirme son talent pour marier esthétique et propos. Il s’était déjà distingué avec la réalisation de la dernière campagne publicitaire d’InkCloth, un projet qui a également marqué les esprits.