Un souffle. Une étincelle. Puis cette voix : « Départ imminent ». Depuis 2019, Laëticia MNG trace une trajectoire hors normes, entre électro lumineuse, trap-pop élégante et pulsations afrobeat. Avec « Crépuscule électrique », dévoilé en 2025, elle ouvre un nouveau chapitre — crépusculaire, oui, mais aussi rayonnant, comme si chaque battement du morceau résonnait au bord du réel.
Derrière son home-studio des Hauts-de-France, elle compose, produit, mixe, toujours en quête d’une vérité sensorielle. Le son est minimal, mais jamais vide. La basse groove avec pudeur, les nappes synthétiques se déploient comme des halos, pendant que l’intelligence artificielle, discrète et subtile, façonne une texture nouvelle — un monde qui palpite à fleur de peau.
Ce n’est pas un simple morceau. C’est un instant suspendu, celui où le jour décline et où tout devient possible. Une zone floue entre les souvenirs, les rêves et les données. Une traversée. Une sensation.
Depuis sa première scène en 2019 à l’O’Sullivan Backstage, captée dans Paris en Lives, Laëticia MNG construit son œuvre comme un carnet de route visuel et sonore. La playlist YouTube « Mojito », ses 14 performances live tournées entre 2019 et 2022, témoigne d’une évolution patiente, sculptée dans l’instant.
Son approche est totale. En 2022, elle signait un clin d’œil au rétro avec « Années 80 ». En 2025, elle prépare un set immersif mêlant projections, voix, machines et lumière, comme une installation vivante. Elle ne cherche pas le hit : elle cherche la résonance.
En parallèle, elle s’apprête à débuter son internat médical, tout en poursuivant le développement de EmotionsCare, une plateforme pionnière mêlant IA et soin émotionnel. Entre médecine et musique, elle invente un langage hybride, allant jusqu’à transformer ses fiches de cours en chansons ECOS. Preuve que même une situation clinique peut vibrer comme un poème.
« Crépuscule électrique » est un signal. Une lumière entre deux mondes. Une preuve que l’on peut encore rêver, coder, soigner et créer sans jamais séparer le cœur de la machine.
