Bouss signe un retour marquant avec la réédition de son projet « Et si j’échoue ». À ce jour, l’artiste a déjà franchi la barre des 72 000 exemplaires écoulés, confirmant un peu plus sa place dans le paysage du rap français.
Ce qui distingue Bouss, c’est avant tout la sincérité brute qu’il injecte dans chacun de ses morceaux. Son écriture, à la fois personnelle et percutante, résonne avec force chez un public toujours plus large.
Il revient aujourd’hui avec le titre « La course », une plongée dans les méandres de l’argent sale et de la ruée vers le roro, sur fond de paysages saisissants. Entre tension, lucidité et introspection, le morceau reflète à merveille l’univers d’un artiste qui n’a jamais cessé de se battre.
Preuve de son impact intact, le clip dépasse déjà le million de vues sur YouTube. Un succès qui témoigne de la capacité de Bouss à rester au cœur de la course — celle de l’argent, mais aussi de l’authenticité.
La production musicale est signée Mohand, figure respectée de la scène rap. Le beatmaker s’est illustré notamment aux côtés de Rémy, avec des titres phares comme « Rappelle-toi » et « Comme à l’ancienne ». Il a également piloté la direction artistique de Sianna, talentueuse artiste à l’origine de l’hymne engagé « Quoi qu’il en soit ».
Sur une instru à la fois planante et mélancolique, Bouss livre un texte poignant, traversé par l’épuisement d’un « Jah work » sans fin :
« Qui nous baise ? L’État ou l’shit en lamelles ?
Qui m’empêche, mais qui m’empêche de leur mettre ? »
Le clip, réalisé par L’Enfant Soleil, nous transporte en Colombie, au cœur de la mythique ville de Medellín. Une ville chargée d’histoire, autrefois dominée par Pablo Escobar, mais aussi liée à la figure de la Madrina, récemment remise en lumière par Booba.