Friday, June 6, 2025

Bazbaz et Kalash Criminel livrent un verdict implacable : celui d’un génocide passé sous silence.

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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Bazbaz s’impose aujourd’hui comme l’un des diamants bruts de la drill française. Repéré grâce à un freestyle marquant sur Générations FM, il enchaîne rapidement avec sa série “AGGACU” : des freestyles sombres, tendus, percutants. Fidèle aux codes de la drill, il s’inscrit dans cette vague née à Chicago, exportée à Londres et New York, popularisée par le regretté Pop Smoke, avant de conquérir les rues de France.

Dans cette lancée, il dévoile un projet ambitieux : l’EP Synopsis, où il s’entoure de trois figures aux styles affirmés — Alkpote, Rémy et Mister You. Une collaboration audacieuse qui confirme son appétit de scène. « Du rap français je m’empare », disait Kaaris — et Bazbaz semble suivre cette voie avec une détermination sans faille.

Dernier fait d’armes en date : un featuring coup de poing avec Kalash Criminel. Derrière ses freestyles “Sauvage” et son image de gangsta intransigeant, Kalash Criminel incarne aussi une conscience politique, engagée en faveur des Afro-Français et du Congo, son pays d’origine. Face aux drames qui secouent la région, de nombreux artistes ont pris la parole — notamment dans le morceau “Solidarité Congo”.

Bazbaz et Kalash Criminel répondent à leur manière avec un titre frontal : “Génocide”, en écho direct à la tragédie qui s’y déroule.

Bazbaz et Kalash Criminel livrent un verdict implacable : celui d’un génocide passé sous silence.

La production, aussi épurée que glaçante, est signée Mohand et Ovaground. Le premier est un artisan reconnu, collaborateur de longue date de Rémy sur les morceaux “À l’ancienne”, “Rappelle-toi” ou encore “On traîne”, mais aussi à l’origine de “Persona non grata” de Lacrim. Quant à Ovaground, il a notamment travaillé avec Vald sur “Primitifs”, “Persuadé” et “Bonjour”. Leur beat minimaliste crée un climat oppressant, taillé pour valoriser les voix et les textes.

Les punchlines claquent, inspirées d’un vécu brut :

“Un plan on risque gros ou bien on prend gros / Y a pas d’entre-deux, on bougera les cas.”

“On va te faire même si t’es balèze comme The Rock / J’ai le cœur en titane, 93 j’habite là / On t’envoie à la morgue, pas à l’hôpital.”

Le clip, à l’image du morceau, ne fait aucune concession. Tourné dans un décor apocalyptique en images de synthèse, il illustre sans détour l’horreur du génocide. À la réalisation : Moctar, épaulé par la production TDLR Music. Un duo désormais indissociable de l’univers visuel de Bazbaz — et pour cause : clip après clip, l’alchimie opère.

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