David Monsoh. Ce nom devrait vous dire quelque chose. Très honnêtement,l’homme d’affaire d’origine ivoirienne a produit toute l’Afrique quelques fois dans la douleur et les affaires. Mais près de 30 ans après son début de carrière, il siège à la présidence de BBlack et produit un certain Heritier Watanabe qui commence sérieusement à faire entendre sa voix. Dj Arafat, Fally Ipupa sont autant d’artistes qui sont passé entre les mains du Maître. En voilà un que la révolution numérique n’a pas assassiné. Si Mitterrand avait titré “La Force Tranquille” pour s’engager dans sa campagne présidentielle victorieuse contre Jacques Chirac, pour David Monsoh ce serait plutôt “l’élégante fraicheur”. L’Ivoirien a tout de la sape d’un Congolais mais avec un must absolu dans le domaine : l’élégance. Du haut de sa petit soixantaine d’années, il continue à clubber sans même se soucier du quand dira t-on. Et d’ailleurs, on gesticule autour de lui trouvant mille et une histoires à raconter sur ses méfaits, mais la réalité c’est qu’il ne bouge toujours pas.
Tous ceux qui le connaissent parle d’un véritable personnage. En toutes circonstances, le “vieux père” qui a lancé un certains M.Coulibaly à la direction de l’antenne sait entretenir une certaine dose d’élégance. Dans le petit monde de la musique, on se fait énormément d’ennemis. Mais il s’agit de l’un des derniers sapeurs à être rester fidèle à la philosophie de cette société de biens pensants qui finalement n’a pas été idiote.
C’est un grand sapologue.
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