Darkoss est un artiste originaire du Congo, qui a grandi à Saint-Ouen, dans le quartier Arago. Plongé dans l’univers musical dès son plus jeune âge, il développe très tôt une passion profonde pour le rap. Après une pause contrainte, il fait un retour remarqué grâce à ses freestyles “DLB” (Dans le Bourbier), qui lui valent une notoriété croissante dans les rues de la capitale.
Son EP “Temps Plein”, sorti le 31 mars 2025, marque une nouvelle étape dans son parcours artistique. Le premier extrait clippé du projet, “Laissez-moi”, est déjà disponible. Pour accompagner cette sortie, Darkoss a imaginé et lancé une mini-série éponyme, “Temps Plein”, qui plonge le spectateur dans les coulisses de son univers.
Dans cette série dont il est le showrunner, Darkoss dépeint avec réalisme une chronique de quartier. L’intrigue se déroule dans un four, au cœur de Saint-Ouen, où chaque détail semble puisé dans le vécu. Sa connaissance précise de cet environnement urbain confère une authenticité brute à la narration. Ici, chacun tient son rôle, et le décor, volontairement sobre et sans artifice, reflète la dureté du quotidien. Entre figures héroïques et laissés-pour-compte, Darkoss esquisse une fresque humaine empreinte de mélancolie. Il semble y mettre en scène un passé qu’il tente de conjurer à travers l’art.
Le morceau “Laissez-moi”, également doté d’une trame scénarisée, prolonge ce regard lucide sur la réalité des quartiers. Composé par BNL, l’instrumentale oscille entre tension et groove, laissant à Darkoss l’espace nécessaire pour déployer son art du storytelling :
“C’est pas des LOL, c’est pas de la sauce tomate sur le sol / Regarde comment on fait, tu verras tu t’es trompé de rôle”
“On gagne du temps / On gagne de l’argent.”
Le clip, réalisé par v10Film, prolonge avec cohérence la direction artistique du projet. Les mêmes réalisateurs sont également aux commandes de la série, ce qui garantit une homogénéité esthétique et narrative. Le storytelling s’impose comme le fil rouge de l’univers de Darkoss, qui puise dans son vécu de la rue pour livrer un récit sans fard. Loin des stéréotypes, il assume pleinement les drames traversés et ceux qu’il porte encore en lui.
