Lartiste, né dans un village au Maroc, a quitté son pays natal à l’âge de 6 ans pour s’installer à Aulnay-sous-Bois. Reconnu comme un travailleur acharné par ses proches, ce crooner talentueux a marqué les charts avec des hits incontournables tels que “Chocolat” et “Mafiosa”. Tout au long de sa carrière, il a su jongler avec une finesse remarquable entre ses influences françaises et marocaines, bâtissant un univers musical unique.
Lartiste a toujours mis en avant son attachement à ses racines marocaines et son rêve de retourner dans son village pour y créer de la musique. Lors du festival Mawazine en 2019, il a rendu un vibrant hommage à ses origines amazighes et a encouragé la jeunesse marocaine à concrétiser leurs ambitions sur leur propre terre. Dans une interview marquante, il a déclaré : “Mon rêve, c’est de faire un album au Maroc”, reflétant ainsi son désir profond de contribuer artistiquement à son pays d’origine.
Lartiste dévoile le titre “Bouhali” !
Après plusieurs singles où il mêle habilement l’arabe et le français sur des visuels empruntant à l’univers de Bollywood, “Bouhali” s’inscrit naturellement dans cette continuité. Ce titre raconte un conte moderne empreint de mélancolie et vient de se doter d’un clip captivant.
La composition instrumentale de ce morceau est signée par le duo de beatmakers Alik & Yako et le talentueux Claro Beats. Alik & Yako, connus pour leurs collaborations avec Booba sur des morceaux tels que “RST”, “31” (issus de l’album “Ultra”) et “PRT”, ont également produit “Le temps” pour SDM. Quant à Claro Beats, il a largement contribué au succès de Kaza avec des titres comme “HRTBRK #3” et “HRTBRK #5”.
Dans “Bouhali”, les producteurs utilisent des samples d’instruments arabes, notamment le Riq, une percussion traditionnelle ornée de cymbalettes, pour donner une dimension authentique et immersive. Lartiste y marie avec brio ses influences maghrébines et françaises, créant une alchimie sonore unique.
Dans un registre mélancolique, Lartiste chante ses peines amoureuses avec une sensibilité poignante, alternant entre l’arabe et le français :
“C’est donc ça, l’amour ? C’est une singerie
Même toi, tu m’aimes pas, c’est une dinguerie
Y a trop de cadavres dans le cendrier”
Le clip, à l’image de ses récents projets, raconte une histoire visuellement saisissante, empreinte d’influences Bollywood. Réalisé par Jawad Kassar, qui avait déjà sublimé le titre “Cléopâtre”, le visuel met en lumière une esthétique soignée et une narration envoûtante.
Le 24 janvier prochain, Lartiste dévoilera son nouvel opus, intitulé “Solidad”, une œuvre qui promet de mêler tradition et modernité avec éclat.
